Catégories : Femmes soumises SM camisole Homme soumis, Femdom Domination féminine
il y a 3 ans
A la recherche d'un logement, j'avais repéré chez un libraire une petite annonce peu engageante, mais dont le prix et la situation me convenaient. On proposait deux pièces pour une personne seule, sans animaux, discrète, propre et non fumeur. Toutes ces conditions n'étaient pas pour me séduire. Hélas, je n'avais pas le choix. J'ai donc été me présenter pour visiter l'appartement.
Je fus reçu par les propriétaires, un homme et sa sœur, qui se présentèrent par leurs prénoms : Roger et Marguerite. Ils m'invitèrent à boire un café dans la cuisine qui faisait office de salon, pour, avait dit Roger d'une voix grave, bavarder un peu. En fait de bavardage, je fus d'abord détaillé des pieds à la tête. L'âge des propriétaire était difficile à évaluer. Roger éclaira indirectement ma lanterne en déclarant qu'il était en préretraite ce qui m'étonna. Il devait sa bonne conservation apparente à une qualité de peau assez remarquable. Il semblait avoir l'épiderme d'une femme de quarante ans sur des volumes d'une homme plus âgé. Sa sœur, plus jeune, en robe de chambre et en pantoufle, était maquillée comme une vieille prostituée .
Exception faite d'un catalogue de lingerie fine qui traînait sur la table parmi des travaux de couture et d'une télévision qu'ils n'avaient pas jugé bon d'éteindre, on aurait pu se croire dans une salle d'opération tant la pièce semblait propre et désinfectée. Avant même qu'on me permette de visiter les lieux on me notifia les règles et coutumes de la maison. On insista lourdement: pas question de beuveries, de drogue, pas de musique après 22 heures et interdiction absolue de fumer,.... quand on fume, on a la bouche comme un cendrier avait souligné Marguerite.
Je ne comprenais pas exactement en quoi l'état de ma bouche les concernait d'une façon ou d'une autre, quoi qu'il en était, je ne fumais pas ce qui me valut des félicitations intempestives de leur part. En outre il fallait nettoyer ma portion d'escalier hebdomadairement, le mercredi après-midi de préférence, pour qu'une fois au moins, avait soupiré Marguerite les yeux levés au ciel, toute la maison soit impeccable. Hypocritement, j'ai prétendu que toutes ces conditions me paraissaient bien naturelles.
Ils me posèrent toutes sortes de questions sur ma situation financière, sur quoi on me convia enfin à faire le tour du domaine. Au rez-de-chaussée on m'indiqua une porte derrière laquelle se trouvait la chambre de Marguerite et une autre qui donnait sur une salle de bain. Roger dormait dans le grenier.
Les deux pièces du premier étage étaient, comme celles d'en bas,d'une propreté irréprochable. Une odeur persistante d'eau de Javel imprégnait toute la maison qui était d'une austérité monacale. Pas la moindre décoration n'ornait les murs.
J'étais loin d'être conquis. La perspective de louer un appartement dont les propriétaires habitaient dans la maison ne me réjouissait d'autant moins que ceux-ci m'apparaissaient plutôt comme des obsédés de la propreté. Comme le loyer était particulièrement attrayant je me suis décidé et j'ai signé le bail.
Le jour même de mon installation, je fus dérangé par les va et vient de Roger. Sans cesse il montait et descendait de la cuisine vers sa chambre. Il était impossible de faire deux pas dans cette maison sans le rencontrer. Comme la volée d'escalier était très étroite, cela donnait chaque fois lieu à des politesses d'un autre âge, chacun proposant à l'autre de le précéder.
Souvent je m'aplatissais contre le mur, pour lui laisser le passage, sans arriver à ce que le croisement se fasse sans un furtif contact physique que de son côté, Roger semblait avoir un malin plaisir à provoquer. Quant à sa sœur, quasiment embusquée dans sa cuisine, elle semblait considérer que de simplement marcher dans ce petit couloir était déjà une offense au travail de nettoyage qu'elle y faisait. Un paillasson démesuré trônait dans l'entrée, j'avais beau y frotter bruyamment les pieds, chaque fois son regard noir m'accompagnait pendant que je regagnais l'appartement.
Dès mes premières heures dans cette terrible maison, je dus reconsidérer l'opinion que je m'étais faite des propriétaires. Un soir, vers 23 heures, j'entendis le pas de Marguerite qui se rendait chez son frère. Quelques instants plus tard les ressorts d'un lit grincèrent et le plancher fut ébranlé dans un rythme qui ne laissait planer aucun doute sur les activités auxquelles frère et sœur se livraient là-haut. Ma foi, pensai-je, pourquoi pas ? On soulage sa détresse comme on peut il n'y a aucune raison pour que l'intimité des autres soit moins sordide que la nôtre. Jusqu'à preuve du contraire, l'i n c e s t e librement consentie entre deux personnes majeures n'est pas encore un délit.
Quelques jours après, en début d'après-midi, alors que je m'étais assoupi, je fus réveillé par des bruits suspects venant cette fois-ci du rez-de-chaussée. Rires et gloussements provenaient de la cuisine dont la porte était exceptionnellement fermée. Je n'en étais pas certain, mais il me sembla repérer une voix féminine qui n'était pas celle de Marguerite. Je me suis discrètement posté sur le palier et mes soupçons furent confirmés quand, un paquet à la main, une superbe femme s'encadra dans le couloir accompagnée par Roger qui la félicitait pour ses " choix ", c'était disait-il des articles d'excellente qualité ... dont elle aurait l'usage pendant des année... Marguerite rappela la dame, car elle avait oublié le catalogue...
De quel genre d'article pouvait-il bien s'agir ? Les gloussements que j'avais nettement entendu ne prêchaient pas pour de l'argenterie. Des images troubles me vinrent à l'esprit. L'idée que quelques instants plus tôt cette femme s'était peut-être dévêtue devant Roger et Marguerite pour essayer des sous-vêtements, me troubla . Qu'une personne aussi distinguée vienne acheter des produits de ce genre dans un endroit aussi sordide excitait ma curiosité. En vérité j'étais simplement jaloux. Roger et Marguerite m'apparurent sous un jour nouveau. Obsédés de la propreté, peut-être, mais en définitive, bien plus délurés sexuellement que je ne l'étais.
Les choses sérieuses, si l'on peut s'exprimer ainsi, commencèrent exactement dix jours après mon arrivée, un mercredi après-midi. Je nettoyais ma portion d'escalier, quand Roger monta en compagnie d'une demoiselle de mon âge en tenue de jogging. Roger s'excusa de déranger mon travail. La jeune fille s'arrêta pour me laisser le temps de terminer une marche. Roger lui donna une petite claque impatiente sur le derrière. L'air embarrassée, elle enjamba le seau et poursuivit son escalade. La porte de la chambre dut rester ouverte. Un silence inhabituel s'empara de toute la maison du fait qu'en bas, la télévision s'était tue. Quelques minutes plus tard, stupéfait, j'entendis Roger dire: "Et bien qu'est-ce que tu attends pour te déshabiller...".
Il y eut des bruits d'étoffes, et un assez long silence, puis la voix de Roger insista, " .....la petite culotte... ". Soudainement, les sonorités colorées d'une fessée envahirent très impudiquement la cage d'escaliers. J'en étais stupéfait. Dans quel maison de fou étais-je tombé ?
Les claques diminuèrent et s'éteignirent. J'entendis Roger exiger : " Retourne-toi... ", la demoiselle supplier, " ....non, pas par là.... " , Roger insister : " Aller ! Pas d'histoire ".
Elle répondit : " doucement,...c'est beaucoup trop gros... ", il y eut des " non ", ..." ça ne va pas entrer "..., " mais si..., mais si... ",.... " détends-toi ",.... et un cri plus vif. Les ressorts du lit grincèrent, le rythme s'accéléra jusqu'à la conclusion ou Roger laissa échapper une sorte de beuglement . Quelques instants plus tard, en apnée sur le palier, je vis la jeune femme redescendre discrètement l'escalier en fuyant mon regard. L'ensemble n'avait duré que quelques minutes. Roger la suivit de peu et se permit un clin d’œil salace à mon égard.
En bas j'entendis Marguerite demander à son frère si tout s'était bien passé et s'il pensait qu'elle conviendrait. Roger répondit qu'à son avis elle n'irait pas beaucoup plus loin, c'était prétendait-il, une cruche..., nous verrons bien.. soupira Marguerite, quand revient-elle ?.. Je n'en sais rien, répondit Roger, elle court chaque midi dans le parc.
Qu'à son âge Roger puisse sans aucun complexe s'adonner à ce que je venais d'entendre, qui plus est avec une jeune femme manifestement consentante, me piqua au vif. Les abordait-il dans le parc pour leur proposer tout de go une fessée, prélude à d'autres réjouissances ? Cela me parut inimaginable. Et pour quelles mystérieuses fonctions était-elle sensée convenir ? Ce n'était certainement pas par distraction que Roger avait laissé la porte ouverte. A partir de ce jour-là je décidai d'éviter de le croiser trop souvent.
Si, je pouvais différer mon départ quand je l'entendais sortir de sa chambre, il était impossible de l'empêcher de la quitter au moment où je montais, ni de surgir derrière moi, quand je passais devant la cuisine. En descendant je sentais leur regard fixé sur ma braguette, et en montant, les yeux semblaient se planter comme des fléchettes dans mon dos... Il était manifestement impossible de faire deux pas dans cette maison sans les rencontrer. J'avais le sentiment d'être sous surveillance et en sursis.
Le plus ennuyeux et le plus déroutant était qu'imperceptiblement Roger et Marguerite s'installaient dans mes fantasmes. Je me sentais comme une boule sur un plan incliné qui conduisait inexorablement vers l'image fondatrice : moi, et non pas cette jeune femme, couché en travers de ses genoux, les fesses offertes pour le châtiment.... et la douloureuse pénétration, et ceci, sous le regard bienveillant de Marguerite.
Je ne pouvais pas empêcher ces images de surgir et cela devint le scénario favori de mes plaisirs solitaires. La nuit, je m'enfermais à double tour craignant qu'il fasse irruption. Chaque soir un concert de bruits suspects provenait soit d'en haut, soit d'en bas. Frère et soeur continuaient leur relation incestueuse pendant que, sous duvets et couvertures pour étouffer le son, j'expérimentais sur mon postérieur toutes sortes de claques.
Quelques jours plus tard, en rentrant de l'université en fin d'après-midi, j'arrivai devant la porte de la maison en même temps que Roger, la jeune femme qu'il avait qualifiée de cruche et une troisième personne plus âgée. Ils me précédèrent dans l'étroit couloir qui menait vers l'escalier. Roger présenta le nouvel arrivant à sa soeur. Il s'agissait d'un monsieur, qui, ayant reçu le catalogue était très intéressé par quelques articles et souhaitait les examiner de plus près.
Déclarant que c'était bien naturel, on achète pas un chat dans un sac, n'est-ce pas , Marguerite salua chaleureusement le vieux monsieur. Tout ce monde dans le couloir me bloquait l'accès à l'escalier. Ses yeux fichés dans les miens, Roger tapota les fesses de la demoiselle en disant : " Va déjà te préparer et te rafraîchir nous arrivons tout de suite ", puis ils invitèrent le vieux monsieur à boire un verre. En entendant cette phrase, mon rythme cardiaque s'emballa et j'eus soudainement très chaud. L'espace d'un instant j'avais cru qu'il s'adressait à moi. Le couloir se dégagea. J'ai regagné mon poste d'observation sur le palier.
J'entendis la voix de Roger vanter les mérites d'un nouveau modèle de vibromasseur importé directement du Danemark , au nom suggestif : " Les Couilles de Satan ". L'originalité du produit, expliquait Roger, était la possibilité, une fois introduit, de pouvoir en augmenter le volume de l'extrémité, de telle sorte qu'il devenait difficile, voire impossible à expulser. On pouvait se livrer à n'importe quelle activité sans risquer de le perdre, quand tout était paré pour une pénétration plus naturelle, il suffisait de dégonfler la partie immergée, l'enlever et d'y aller gaiement. Pile ou face, garantissait Roger, ça entrait comme dans du beurre...
Les développements de Roger et les réminiscences associées aux " Couilles de Satan " me coupèrent la respiration. La liberté avec laquelle ils abordaient ces sujets me paralysa de stupeur.
Ensuite, le vieux monsieur s'intéressa à une série de cravaches et demanda si les conditions de vente étaient identiques que pour les autres articles. Roger fut affirmatif mais déclara que pour une démonstration de ce genre de produit, il fallait attendre que l'occasion se présente. C'était disait-il, délicat. Le vieil homme répondit : Bien sûr, bien sûr, je comprends, mais je présume que c'est une question de moyen et je suis prêt à de gros sacrifices,...
La voix offusquée de Marguerite le coupa : Mais pour qui nous prenez-vous ! Nous ne travaillons qu'avec des bénévoles, des passionnés... Roger ajouta : Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte, c'est à peine si nous arrivons à couvrir nos frais... Toutes ses remarques m'atteignirent comme un coup de poing dans le ventre.
Quand Roger et son client, un coffret à la main, commencèrent à monter les escaliers, je me suis retranché silencieusement dans l'appartement pour en ressortir dès qu'ils étaient en haut. A ma grande déception, on referma la porte si bien que j'en fus réduit à imaginer la scène. Nul doute qu'ils expérimentaient sur ou plutôt dans la jeune femme les fameuses " Couilles de Satan ". Quelques minutes plus tard, le coffret sous le bras le vieil homme redescendit. Penché sur la balustrade, Roger lui garantit qu'il ferait l'impossible pour lui proposer dans les meilleurs délais une démonstration a propos des cravaches. Il laissa la porte ouverte et je l'entendis taper dans ses mains et s'exclamer : " A nous deux maintenant...".
En bas, Marguerite conversait avec le vieil homme sur la difficulté de trouver des personnes motivées pour les démonstrations. La porte de la chambre de Roger était restée ouverte.
Silencieusement, j'ai gravi quelques marches, la curiosité me tenaillait, j'ai risqué de pointer la tête pour observer, le souffle coupé, Roger, pantalon et caleçon baissé, qui brandissait devant la jeune femme agenouillée nue, un engin d'une taille qui me parut redoutable. Je n'ai pas osé rester plus longtemps et risquer de me faire surprendre, j'ai descendu quelques marches.
Après la fessée, le lit grinça dans le staccato rythmé que je commençais à bien connaître, aussi bien que le beuglement de Roger qui clôtura la séance. Je me suis retranché dans l'appartement au moment où ils commencèrent à descendre l'escalier. Au niveau du palier, la voix forte de Roger célébra l'événement en s'exclamant: Je t'avais bien dit que ça entrerait comme dans du beurre.
Cette épisode augmenta ma confusion. Ce n'était pas de lingerie fine qu'il s'agissait mais de matériel pornographique ! La perspective qu'ils étaient à la recherche de cobayes pour des démonstrations de cravaches, fouets et accessoires érotiques m'inspira plus que jamais dans mes plaisirs solitaires. Force était de constater que Roger et marguerite avaient élu domicile dans mes fantasmes et que je ne faisais pas la moindre tentative pour les en déloger...
Une semaine plus tard, alors que je nettoyais de nouveau le palier, un jeune homme que je ne connaissais pas monta l'escalier suivi cette fois ci, par Roger et Marguerite. La porte d'en haut resta ouverte... La curiosité l'emporta. Discrètement j'ai monté quelques marches et j'ai tendu l'oreille...
Le jeune homme dut se déshabiller spontanément car après quelques minutes où aucune phrase ne fut prononcée, j'entendis le son d'une claque et Marguerite s'enthousiasmer qu'un joli derrière comme celui-là méritait un assaisonnement très épicé,... De fait, la fessée qui résonna dans toute la maison me parut plus flamboyante que celle de la semaine précédente. Je soupçonnais Marguerite d'être aux commandes. Après l'inondation vient la décrue... J'entendis Marguerite ânonner des voilà,.... C'est fini maintenant... puis elle demanda à Roger : Où as-tu mis la cravache ? Etonné Roger répliqua : Mais enfin Marguerite, ...tu sais bien que c'est trop tôt,....
Elle insista : où ? Roger répondit : Dans la commode... mais je crois que ce n'est pas une bonne idée... Puis Marguerite s'adressa au jeune homme : Nous allons te faire découvrir des nouvelles sensations... J'entendis le jeune homme protester. Ecoutez,... nous étions bien d'accord sur les limites.... Marguerite insista : juste pour essayer,.... tu sais bien que les limites sont là pour être transgressées ...
Au milieu d'une salve de baisers, de gloussements, de petites claques, on négocia. Le jeune homme prétendit que cela allait laisser des traces. Roger lui garantit qu'elles se résorbaient en moins d'une semaine. Quand on parla intensité et nombre, je sus qu'il avait perdu la partie. Une salve proposait Robert,... quelques frappes... surenchérissait Marguerite. Le jeune homme prétendit négocier un chiffre précis. Ils marchandèrent comme des touristes dans un souk pour s'accorder sur la demi-douzaine.
SECONDE PARTIE Le pensionnaire mûrit...
Un délicieux récit BDSM |
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